CE QUI A ÉTÉ RÉALISÉ
Au début du printemps 2017, les ateliers ont commencé en parallèle de ceux de Saint Avertin.
- Les écoles de Villentrois et de Pellevoisin se connaissent peu et ont décidé de travailler sur la poursuite du travail animalier débuté dans le Perche.
- Le Village Retraite de Luçay-le-Mâle a choisi de transformer le banc du terrain de pétanque et de récupérer des chaises parties à la poubelle pour les peindre comme des tableaux.
- L’EHPAD de Levroux s’est lui attelé à détourner les anciens fauteuils roulant de l’établissement.
- D’autres personnes ou acteurs locaux ont de leur côté commencé des réalisations.
Lundi 29 avril, l’étape Saint Avertinoise a été démontée pour partir directement à Écueillé pour commencer l’installation dans les locaux tout neufs de l’ancienne communauté de communes derrière la mairie.
Dans ce bâtiment administratif, en jouant sur les espaces, la luminosité du lieu et en démontant quelques portes, les œuvres ont révélé un nouvel aspect d’elles-mêmes, de leurs résonances, de leurs contrastes.
Au rez de chaussée, l’ambiance fut champêtre et ensoleillée avec notamment les réalisations du Village Retraite. Elle fut aussi sauvage et mystérieuse avec la rencontre entre les bestiaires des enfants de Combres (28), de Pellevoisin et de Villentrois.
La cour fut, elle aussi, investie par les fauteuils roulants/jardins mobiles réalisés à l’EHPAD de Levroux, les chaises de l’IRECOV, le Transatskate de M. Bric Broc, la chaise tonneau d’André Grellet et notre chaise totem. A l’entrée du site, les chaises grenouilles de Saint-Avertin se sont camouflées dans les bosquets, les yeux tournés vers la place de la mairie…
Parmi les rencontres de cette étape, il y a Claire Combelles, plasticienne mais aussi vétérinaire sur ce secteur. Il lui fut proposé de se joindre à l’étape et depuis d’être une artiste associée à l’exposition.
Le vernissage fut l’occasion de rassembler les partenaires et structures. En effet, le territoire étant vaste, tout fut affaire de mobilité pour travailler et rencontrer chacun. Pour créer ce lien, l’énergie et la réactivité d’Aurélie Désiré, la chargée de mission culture de la CCEV ont été essentielles.
La distance et les difficultés de mobilité furent, par exemple, dépassées par l’enthousiasme à venir voir l’exposition des éducatrices et jeunes du centre AEHM de Valençay pendant toute la semaine par petits groupes. Tout comme les écoles participantes.
Autre question de distance : le fait de ne pas avoir réalisé une action spécifique avec les habitants d’Écueillé a sûrement retardé la venue de ceux-ci à voir l’exposition. Le temps que le bouche à oreille fonctionne, il y a eu des rencontres là encore surprenantes et chaleureuses. Des contacts ont été pris afin de poursuivre cette aventure.
Merci aux 300 personnes qui ont participé au projet ou visité l’exposition !